vendredi 4 juillet 2014 à 17h

Assemblée Générale des intermittents

en accord avec l'équipe du festival,

AG ouverte à tou(te)s sous le chapiteau du festival Résistances à Foix Vendredi 4 juillet à 17 h.

suite à l'AG,au minimum prises de paroles (explicatif avec Daniel Mémain, Sud Pôle emploi)

abrogation de l'agrément, caisse de grève... ...et plus si affinités le jour même ou les jours suivants (à voir attitude des réalisateurs invités)

11 ANS APRES…

  • 26 juin 2003, l' Unedic signe un accord ruineux pour les intermittents du spectacle, c'est l'été des grèves et des annulations de festivals.
  • 26 juin 2014, le gouvernement agrée l'accord Unedic du 22 mars 2014 qui ne fait qu'aggraver la situation perdurant depuis 11 ans, Pourtant depuis 11 ans : - il a été largement prouvé que les chiffres du déficit de l'Unedic, prétexte à la réforme de 2003 et dont on accuse toujours maintenant les intermittents de prendre une large part, ne sont que des chiffres bidonnés, les intermittents qui représentent 3,5% des effectifs des « privés d'emplois » représentent 3,4% des dépenses de l'Unedic. - à l'heure actuelle il y a 250 000 intermittents cotisants et seulement 110 000 indemnisés, - le déficit de l'Unedic doit être attribué au très grand nombre de « privés d'emploi » - si le régime de l'intermittence est attaqué par le patronat avec la complicité de syndicats réformistes sous des prétextes bidons, il faut y chercher une raison idéologique parce qu'il pourrait être, y compris à l'échelle de l'Europe, un modèle de prise en charge sociale et d'indemnisation des métiers (de plus en plus répandus) à emploi discontinu, vers un revenu garanti, proposition inacceptable pour le Medef et Mr Gattaz qui envisage d'ignorer le Smig mais s'augmente lui-même, à déjà 30 fois le Smig, de 30%.
  • Pourtant depuis 11 ans : -la réforme de 2003 n'a apporté aucune amélioration en aucun domaine, au contraire, ce sont les plus pauvres qui cotisent pour les plus riches et on continue pourtant à accuser les intermittents alors qu'on a assisté à leur précarisation accentuée et à la disparition des indépendants fragiles, Cies du spectacle vivants, cinéma documentaire ou a petit budget, - un nouveau modèle a été élaboré, chiffré, juste et équitable, soutenu par un comité de suivi rassemblant la quasi totalité des organismes et regroupements divers des métiers du spectacle et de la culture, employeurs et salariés ( à exception notable de syndicats dits représentatifs, CFDT, FO, CFTC), et par des parlementaires de tous bords, une proposition de loi avortée déposée, - les études se sont succédées, évidentes, la dernière d'un sociologue maître de conférences, Mathieu Grégoire, présentée à une mission parlementaire accomplissant plusieurs mois de travaux à la conclusion sans appel, les négociations Unedic de 2014 concernant le régime des intermittents du spectacle auraient du prendre en compte les propositions des intermittents eux-mêmes, Et 11 ans après… - les négociations Unedic entre les « partenaires sociaux », (comme si un salarié pouvait être partenaire de son exploiteur) sont un simulacre, elles se terminent le 22 mars par des conciliabules de couloirs pendant une journée et ¼ d'h à la fin pour signer, au point que pour la 1ère fois la CGT, non signataire, attaque en justice pour « déloyauté et manque de sérieux » - elles aboutissent à la continuation du recul des droits sociaux, c'est sur le dos des plus pauvres, les chômeurs, qu'on fait 2 milliards d'économies alors que les entreprises ont droit à un cadeau de 27 milliards d'exonération de cotisations, - prétendus droits rechargeables qui condamnent les chômeurs aux petits boulots à perpétuité, intérimaires présurrisés, cadres (et oui) attaqués, intermittents méprisés, - malgré une mobilisation exemplaire et ses soutiens multiples, Valls nous parle de la culture avec la larme à l'œil et des trémolos dans la voix pour faire des « promesses de socialiste » et essayer de sauver les festivals de l'été, Hollande oublie qu'il a signé, ainsi que la majorité des parlementaires PS, les préconisations du comité de suivi, et le tout nouveau ministre du travail Rebsamen a la mémoire très courte puisqu'il oublie la sienne de signature qui ne date que de quelques semaines. La boucle est bouclée, mais les intermittents, organisés, n'entendent pas en rester là, démontrent que, depuis 11 ans, leurs actions ne connaissent pas de pause et que ce qu'ils font, ils le font pour tous. L'été sera chaud. Pour en parler, analyser, et définir en Ariège aussi, des actions à venir, comme il y a 11 ans,
  • AG OUVERTE A TOU(TE)S SOUS LE CHAPITEAU DU FESTIVAL RESISTANCES A FOIX VENDREDI 4 JUILLET A 17 H.

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